A propos

J’ouvre ce blog début 2022 en partant de la question suivante :

Comment les habitants d’un territoire contribuent ils à ses transitions ? : plongée au coeur du lien individu – collectif – commun

Eprouvant le besoin d’intégrer ma démarche de questionnement dans mes activités quotidiennes, j’ai recours à la méthode de systématisation de l’expérience qui me permet, « sans dévaloriser le subjectif, d’objectiver le vécu pour pouvoir le transformer et l’améliorer dans l’avenir » (voir ci-dessous une infographie du processus de systématisation 1 et deux articles 2, 3)

Cette illustration trouvée sur le site Eval, centre de ressources en évaluation permet de prendre un premier contact simple avec ce processus :

Comme il y a autant de possibilités de mise en application que de situations d’expériences vécues, voici les deux options que je choisis afin de mettre en adéquation mon style propre de systématisation avec mes conditions réelles :

  • la systématisation formelle pour conclure mon expérience 2018-2021 que j’ai vécu comme une phase d’élan contributif dans une situation de ressources encore inédite pour moi
  • la systématisation faite au fur et à mesure de la construction du projet contributif que je porte maintenant

Ces deux options déterminent le développement progressif de ce blog auquel vous pouvez vous abonner (voir ci dessous) pour suivre mon cheminement dans cette démarche et, qui sait, prendre part à des conversations collaboratives nourries par la question de départ posée ci dessus.

Considérant qu’un projet est un pari sur l’avenir, une forme de construction négociée du rapport au temps de son/ses porteur.s/ses, cette ressource Temps est, dans mon contexte, la plus précieuse.

Partant de ce principe, je m’inspire des réflexions de Matthieu Angotti concernant les questions et préoccupations exprimées par des citoyennes et des citoyens qui s’engagent dans la vie de la cité : 

  • Le temps : Quel temps ai-je à consacrer ? Ne vais-je pas être aspiré malgré moi dans des temps démesurés ? Sera-t-il possible de faire un peu parfois, beaucoup à d’autres ? Pourrai-je dire stop quand je suis au bout de mes possibilités ? Ou faire plus si j’ai envie d’aller au fond des choses et de prendre des responsabilités
  • L’impact : Quel sera l’impact du temps et de l’énergie que j’ai consacrés ? Les propositions que je formule seront-elles entendues ? L’action que je mène sert-elle à quelque chose ? Est-ce que je vois du concret, là, maintenant ? Les décideurs, où qu’ils soient, ont-ils de la considération pour nos travaux ? Nous diront-ils en face ce qu’ils en pensent, ce qu’ils en font ?
  • Le plaisir : Est-ce que je passe de bons moments quand je participe ? Suis-je heureux à l’idée de retrouver les espaces d’action collective ? L’atmosphère qui y règne est-elle empreinte de convivialité, d’humour, de joie, de poésie ? Sait-on y admettre les conflits et les traiter par la coopération ? Sait-on faire face ensemble aux difficultés et aux tâches ingrates ? Ai-je le sentiment d’apprendre des choses ?